Philosopher sur des notions simples et quotidiennes : aujourd’hui la tendresse.
La tendresse est pour moi un acte d’une grande générosité. C’est accepter l’autre tel qu’il est, à bras ouvert, sans jugement. Quand on reçoit de la tendresse, on fond tel un marshmallow. On ne se défend plus, on ne lutte plus, on s’abandonne. Quand on donne de la tendresse, on sent immédiatement le pouvoir de ce don qui transforme l’autre et l’apaise. La tendresse c’est un geste, un regard, un mot, une posture… une façon d’échanger avec l’autre.
Sait-on être tendre avec soi-même ? Je ne crois pas y arriver. Pas tout le temps du moins. C’est une attitude que j’ai envie de développer. Etre tendre avec soi même : Se faire de la douceur, mais aussi accueillir ses émotions, ses coups durs de la vie comme on accueillerait un ami en pleurs. C’est cesser de s’imposer ce qui ne nous plait pas, nous culpabilise, nous chagrine mais privilégier ce qui nous fait du bien, nous enthousiasme. C’est être en conscience de nos limites, de notre corps et des conséquences de nos actions.
Texte écrit par Marianne.
Et vous, quelle est votre définition de la tendresse ?
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