J’ai cheminé en ce mois de décembre avec le “rêve”, sous tous ses états. Me voilà ici pour vous parler du rêve éveillé, du projet. Cette quête du rêve m’a également mené sur la piste de l’Ikigai, célèbre concept japonais pour trouver le sens de sa vie, mais aussi sur la piste des songes et des synchronicités. Il n’y a pas de hasard me direz vous. Et je suis heureuse de partager avec vous ces fils de la vie que je tire pour les tisser en conscience.
Me voilà donc ici pour vous parler des rêves que nous projetons dans notre futur. Ces rêves que nous plaçons plus ou moins hauts, plus ou moins loins et qui apportent du sens à nos vies. Comment les nourrir, les cultiver ? Qu’est ce qu’ils apportent à nos vies, en quoi sont-ils importants ? Ils sont un moteur de vie, ils donnent du sens à notre existence quotidienne.

Qu’est ce qu’un rêve et comment le cultiver ?
Flo Delavega pense que les rêves ont une graine dans l’enfance. C’est pourquoi j’aime beaucoup l’idée de cultiver son rêve. Le chanteur nous conseille de prendre le temps de regarder ses rêves et de les regarder pousser. prendre RDV avec soi-même. ce fameux RDV… pour se souvenir de ses rêves d’enfants, de ce qui nous faisait rêver enfant. Sans limite et sans tabous, vous pouvez vous amusez à les lister.
Que sont-ils devenus ? Comment ont-ils grandi ? Regardez- les évoluer. De temps à autre, prenez le temps de revenir sur cette liste et de comparer avec ce que vous avez vécu. Vos rêves sont vivants, ils évoluent.
Plus le rêve est grand et clair, plus il a de chance de se réaliser, nous éclaire Sadguru.
A vos cahiers, à vos carnets, je vous propose un exercice.
Plongez à la redécouverte de vos rêves d’enfant.
Aujourd’hui, vous êtes un enfant, et vous pouvez penser à un rêve pour dans 10 ans. Ne pas avoir peur d’essayer, de tomber. Construisez dès maintenant ce projet en utilisant ce que vous aimez, ce que vous rêviez de faire comme travail, ce que vous aviez comme passion, comme centre d’intérêt.
Si vous n’arrivez pas à vous connecter à vos rêves d’enfants, peut être parce que ce n’est pas une période où vous avez pu rêver. Alors cherchez aujourd’hui comment vous pouvez magnifier votre vie : par la danse, la course, la musique, la rencontre humaine, … Qu’est ce qui vous tient à cœur ? Qu’est ce qui est important pour vous ?

A quoi servent les rêves ?
“ A chacun de trouver sa transe. Tout le monde peut magnifier sa vie” Malek Boukerchi
La réponse est aussi simple que ça : à magnifier sa vie. Ce ne sont pas des buts, comme le bonheur n’est pas une destination. Ce qui compte c’est en effet le chemin qui nous mène vers ce rêve, ce projet.
Le rêve nous donne de l’élan, de l’énergie. En se connectant à lui, il nous insuffle de la motivation. Il donne un sens à nos actes quotidiens. Il nous fait sortir de notre roue sans fin de hamster épuisé, pour chausser les bottes d’un aventurier.
La vie est une aventure que le rêve nous incite à vivre.
Le rêve a la fonction de nous pousser à l’action. Il faut un rêve pour guider l’action. Il faut un rêve pour savoir vers où se diriger. Il faut un but, pour savoir quel chemin emprunter. Il n’y a pas de bon ou de mauvais chemin, il y a seulement celui que je choisi de prendre, soutenu par le rêve, attentionné à chaque pas.
Qu’est ce qui peut être un frein à nos rêves ?
Comme les rêves naissent dans l’enfance, les freins se développent également à ce moment-là. Ils sont le revers de la médaille. Ces freins sont principalement les étiquettes qu’on nous a collé et qu’on nous colle encore aujourd’hui : la timide, la sage, la “pas dégourdie” ou “l’hyper-émotive”… Avec ce bagage là, il est en effet difficile de se lancer, de croire en soi et d’oser suivre son propre cap intérieur. Les croyances qu’on développe sont également des limites pour aller vers nos rêves : “gagner de l’argent est sale”, “être connu est dangereux”, “dans la vie faut se sacrifier pour les enfants”, …
Sadguru nous rappelle qu’avoir en tête ce que les gens vont penser, ça empêche la réalisation de notre rêve.
Alors, osons poser nos croyances et nos étiquettes pour les désamorcer. Osons les regarder en face pour regarder qu’elles ne nous définissent pas et nous permettent surtout de percevoir en nous leur complémentaire. En nous existe les 2 faces d’un aspect : la timide et l’expressive, la « pas dégourdie » et la douée, … Il y a bien des domaines dans lesquels vous pouvez noter que l’étiquette ne se colle pas.
Je peux vous aider à faire cet exercice si cela vous semble complexe.
Malek Boukerchi nous conseille de dépasser nos peurs pour aller aux bouts de nos rêves. Marathonien de l’extrême, il nous met en garde contre ceux qui critiquent : cela est une alerte mais ne doit pas tuer notre rêve. Il nous conseille de chérir ceux qu’il appelle les enchanteurs, ceux qui croient en nous quelque soit notre rêve et nous aident à y croire aussi.
Autre exercice, reconnaître ses peurs. Parfois, et même souvent, elles cachent en elles le trésor de notre vitalité. Elles cachent en elles ce que nous n’osons pas être et que nous pouvons autoriser à exister
Vous avez peur d’échouer ? Osez vous planter !
Vous avez peur des autres ? Osez vous offrir à leur regard ! Et vous constaterez que ce sont vos peurs qui vous ont permis de réaliser vos rêves.
Vous avez maintenant les clés pour aller vers vos rêves et retrouver l’élan de votre jeunesse, la joie de votre cœur et la motivation de votre désir.
Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie.
Goethe

Une autre clé que je vous livre avant de terminer cet article : les petits pas. C’est le chemin qui compte. Chaque étape est importante. Chaque étape a son importance.
Je vous souhaite d’oser et d’oser grand. D’oser vivre pleinement.
Marianne
Photos de Khamkhor
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