Le calme m’est nécessaire et vital, si je veux mener une vie fluide et agréable.
La dualité, une notion conceptuelle
C’est en essayant de décrypter un petit état grippal que j’ai pris conscience d’une chose : la dualité qui nous habite.
La lumière n’existe pas sans l’ombre.
En ce qui me concernait, la dualité me semblait conceptuelle. L’inspire et l’expire ; la nuit et le jour…
Fatiguée, épuisée par une nuit de fièvre, j’étais dans mon lit et je me demandais le message que me portait cette « maladie ». Et c’est là que j’ai compris.
La fièvre est venue m’imposer le repos. Le calme, l’introspection. Le repli sur moi-même. J’étais cette partie d’ombre pour que la partie lumineuse existe.
Ces forces opposées qui m’habitent
Je suis une fille pétillante, dynamique, joyeuse, rieuse, amusante. J’aime épicer tout ce que je fais de joie, de légèreté, et d’amusement. Pour moi, rien n’est vraiment très sérieux. Tout est source d’amusement, d’expérimentation, de découverte, de rencontre. Pourtant, mon métier n’a rien d’extraordinaire ; je ne suis pas une chercheuse, ni une comédienne, pas plus humoriste ni clown, je ne suis pas une aventurière, ni une journaliste d’investigation,… pourtant je suis toutes celles-là dans la vie. Et ces facettes de ma personnalité ne se limitent pas à mon métier.
Dans mon dynamisme quotidien, je me réserve des plages de calme, des moments à moi pour me ressourcer. Parce que j’en ai envie. Ce sont mes moments de méditation, de lecture, d’écriture, de dessins, où je regarde une vidéo, où je me pose sur la chaise longue dans le jardin et je regarde les feuilles danser, où je mets les mains dans la terre… Et j’aime ces moments là. J’aime ce calme, ce silence autour de moi.
Parfois, mon très cher ami le mental s’amuse à semer des doutes. C’est un coquin ! Il me dit « mais alors qui es-tu ? La nana calme qui aime la solitude ? Ou la trépidante et joyeuse ? Faut savoir ma cocotte, tu peux pas être tout à la fois ! ».
Et bien si, cher mental. Je suis tout cela à la fois. Et l’un est nécessaire pour que l’autre existe.
Des forces opposées et complémentaires
Je souhaite rayonner ma joie, ma légèreté pour que les autres puissent s’inspirer et être heureux ? Alors il est nécessaire que je fasse de la place à ma solitude, au calme et la tranquillité. Ces 2 parties habitent en moi. En développant l’une avec amour et tendresse, je développe l’autre aussi. Car j’ai compris que l’une nourrissait l’autre, et vice versa. Voilà pourquoi je me suis retrouvée au fond de mon lit chaud et que j’ai accepté cette maladie comme un cadeau. Désormais je sais, j’ai conscience, que le repos, le calme m’est nécessaire et vital, si je veux mener une vie fluide et agréable.
Comment je vais procéder ? Qu’est-ce que ça va changer dans mon quotidien ? Avoir conscience ça change beaucoup de choses : j’aurais un autre regard sur les choses. Quand l’envie de jardiner et de m’isoler me prendra, j’accueillerais cette envie comme une ressource, une nourriture pour mon âme. Parce que pour les choses importantes et essentielles, comme se nourrir, il n’y a personne à convaincre, et rien pour me détourner.
La lumière n’existe pas sans l’ombre. Mais l’ombre a besoin de la lumière pour exister, et vice versa. C’est donc un équilibre entre deux forces opposées et complémentaires qui est à trouver.
Et vous, avez-vous observé des parties en opposition chez vous ? Que faites vous pour atteindre l’équilibre entre ces deux contraires ?
Peut être avez-vous observé des parties de vous en extrême, et penser à son opposé vous effraie ? Pourtant, gardez bien en tête que vous abritez la force opposée… qui ne demande qu’à être entendue et nourrie pour laisser vivre sa force complémentaire.
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