Jusqu’à présent, la douceur me renvoyait à une perception sensorielle dont l’origine se trouve à l’extérieur. Un son est doux à mes oreilles ; une main est douce lorsqu’elle me caresse ; un mot est doux lorsqu’il est prononcé…

Et j’aime cette sensation. Elle m’apaise, m’ensorcèle, m’élève.

J’aime aussi donner de la douceur, mais je n’en ai pas toujours bien conscience. On me parle souvent de ma douceur, certainement un état d’être.

Maintenant je découvre la douceur envers moi-même.

Qu’est-ce donc ?

Lorsqu’une sensation désagréable apparait, on a tendance à vouloir la faire disparaitre. On veut s’en débarrasser au plus vite et parfois, de façon brutale ou indélicate. Or la douceur sur soi-même a un pouvoir sur les sensations désagréables. En se procurant de la douceur là où ça fait mal, on accueille la douleur et celle-ci s’apaise, voire disparait.

Quand j’ai mal à mes pieds, je les caresse délicatement en les regardant avec douceur. Quand j’ai mal à l’estomac, je pose ma main avec douceur et je lui souffle des mots doux. Quand j’ai peur de quelque chose,par exemple d’être en retard, je me fais de la douceur en ne me mettant pas de stress. Je me dis des mots doux, ceux que j’aime entendre. Je caresse mon être d’une attention délicate. Jusqu’à ce que la sensation désagréable s’évanouisse…

Puis il y a aussi la douceur d’être. Cette façon d’être présent à soi, à ce qui se passe en soi, autour de soi, moment après moment. Cette façon d’être dans l’instant et qui m’évoque de la douceur. Pas d’empressement, seulement de la douceur. Comme c’est agréable…

Et vous, comment êtes-vous doux ?

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